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Le récit d’une envolée hivernale en Challenger II.

par Ciel Québécois

19 janvier 2020

Le Challenger II est un avion ultra-léger qui aime l’hiver.  Photo: Guy Jutras

Il fait très beau pour voler en ce 23 février. Les vents sont calmes, la visibilité est de 40 milles et la température est de -12°C. Je vole à basse altitude au-dessus de la rivière des Outaouais, ayant l’impression d’être un oiseau de proie ou, encore, d’être dans une sorte de nacelle volante, comme dans le film Star Wars. Nous volons en formation et je vois à ma droite le Challenger II de mon ami Éric Prud’homme. C’est magique! L’anémomètre indique 75 milles à l’heure, et la neige est d’un blanc immaculé. Je pourrais me poser à n’importe quel endroit, car l’avion est doté de skis amphibies (avec roues), mais je préfère nettement le sentiment de rester en suspension dans les airs, au-dessus de la rivière. Voici le genre de sensation qu’on ressent en volant avec un appareil ultra léger comme le Challenger II.

Les pilotes qui apprécient ce genre de machine volante apprécient  essentiellement de voler bas et lentement. Cela donne amplement le temps d’admirer le paysage et de prendre des photos. L’hiver, dans la configuration sur skis-roues, l’avion peut atterrir en toute sécurité sur plusieurs surfaces, dont les lacs et rivières. En été, il est aussi possible de monter celui-ci sur des flottes amphibies. Néanmoins, les flottes ont le désavantage d’augmenter considérablement le poids, de réduire la vitesse de croisière et la capacité d’embarquement.

Le Challenger II présente un taux de descente de 11 pour 1. Voici quelques qualités de l’avion :

• Économique,
• Simple d’entretien,
• Pilotage docile,
• Utilisable pendant toute l’année,
• Cabine chauffée.

Par ailleurs, l’appareil est facile à assurer étant donné sa bonne réputation. De plus, les pièces sont faciles à trouver. Nous apprécions moins le rayon d’action limité, la cabine étroite et le lacet inverse qui fait que cet appareil se pilote « aux pieds ».

Si vous n’avez jamais piloté ce genre d’appareil, vous devriez toujours demander à un instructeur spécialisé de vous accompagner.  Jean-François Blanchet de l’école de pilotage Avitas www.ecoleavitas.ca peut vous renseigner à ce sujet au 450 562 7780.

En terminant, voici quelques données sur le Challenger II:

• Coût de construction : Plus de 30 000 $
• Manufacturier : Quad City Ultralight
• (États-Unis)
• Équipement : Double commande, radio,
• chauffage intérieur, freins à tambour,
• variomètre, compensateur, démarreur
• électrique, GPS, réservoir 10 gallons.
• Performances : 75 MPH en croisière à 5500 RPM
• Décrochage : 40 MPH
• Autonomie : 2 h 30
• Poids à vide : Approximativement 500 lb selon l’équipement.
• Poids maximum au décollage : 960 lb
• Facteur de charge : + 6 g / – 4 g
• Consommation : 3,5 gallons