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Le programme du Diamond D-Jet reprend.

par Ciel Québécois

4 septembre 2011

Le programme avait été interrompu en mars denier. Photo: Diamond Aircraft

En mars dernier, Diamond suspendait le développement de son D-jet jet et mis à pied temporairement 213 employés à son installation de London, en Ontario. Diamond Aircraft annonce maintenant avoir repris les essais en vol de son D-JET jet privé, après une pause de cinq mois.

L’avion doit emporter 5 personnes incluant le pilote et possède la caractéristique d’être propulsé par un seul moteur à réaction de type Williams FJ33-5A turbofan ayant une poussé de plus de 1900 livres. Celui-ci est intégré dans le fuselage.

Diamond Aircraft a été le premier en 2006 à annoncer le développement d’un avion d’affaire monomoteur à turbine.  Par la suite, plusieurs compagnies ont suivi dans le développement de leurs propres avions d’affaires monomoteur appelé « Very Light Jet ».  Des compagnies comme Honda, Piper, et la défunte Éclipse pour ne nommer que ceux-là ont développé des prototypes d’avions d’affaire monomoteur qui volent actuellement. Par ailleurs, bien que le marché des avions d’affaires légers semblait très prometteur il y a 2 ans, la crise est venue ralentir le développement et la commercialisation de ceux-ci. Néanmoins, comme il y a des besoins pour ce genre d’appareil dans l’industrie, les « Very Light Jet » sont quand même promis à un avenir intéressant.

Doté d’un seul moteur, le D-Jet a la caractéristique de n’avoir presque pas de traîné. Ce phénomène est dû à l’absence d’hélice et à un design exceptionnel.  Cela lui permet en effet de planer sur un rayon de plus de 65 milles s’il est à une altitude de croisière de 25,000 pieds!  Bref, cela est rassurant dotant plus que le retour à la piste advenant une panne au décollage peu se faire à très basse altitude voir un peu plus de 1 000 pieds.

Le poids maximum au décollage est de 5 110 livres et la rotation se fait à 85 nœuds. Le meilleur taux de montées est de 160 nœuds. Sa vitesse de croisière est d’environ 240 noeuds. À cette vitesse, le D-Jet a un rayon d’action d’environ 1 200 milles nautique ce qui en fait un appareil très économique à exploiter.