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1ère sortie printanière en ultra-léger.

par Ciel Québécois

10 mars 2019

Voici quelques conseils pour les propriétaires d’ULM. Photo: Mélina Michaud

Avec le printemps qui s’en vient, plusieurs profiteront probablement dans les prochaines semaines d’une météo plus clémente pour voler avec leurs appareils ultra-légers. Pour plusieurs, ce sera aussi un premier vol en 2013.

Dans cette chronique, j’aimerais donc donner quelques trucs aux propriétaires d’ULM dans le but de les aider à commencer leur saison de vol en toute sécurité.

Premièrement, en sortant votre avion du hangar, prenez le temps de faire une bonne vérification extérieure de celui-ci. Assurez-vous entre autre qu’il n’y a pas de nids d’oiseaux sous le capot. De plus, vérifiez tous les boulons et charnières pour confirmer leurs solidités. Câbles et poulies doivent être aussi graissés et inspectés minutieusement.  Est-ce que votre tube de Pitot est bien propre? SVP évitez absolument de souffler dedans pour le savoir!

Deuxièmement, au niveau de la motorisation, et surtout dans le cas des moteurs 2 temps (Essence prémélangée avec de l’huile) comme le Rotax 503, n’oubliez pas d’ajuster vos deux carburateurs et de bien nettoyer et huilez le filtre à air. La vidange de votre réservoir pourrait aussi éviter de contaminer votre moteur.  Je vous recommande de faire exécuter votre inspection par un mécanicien qui s’y connaît. Rien ne sert d’essayer d’économiser surtout lorsqu’il s’agit de votre sécurité.

Dans le cas des moteurs 4 temps, comme le Rotax 912S, un changement d’huile avant de débuter la saison serait aussi de mise. N’oubliez pas de visiter le site de Rotax au http://www.rotax-aircraft-engines.com/cela vous aidera à suivre votre calendrier d’entretien recommandé par le manufacturier selon vos heures d’utilisation. Je vous recommande aussi le site http://www.ultralightnews.ca/rotax503/  sur laquelle vous retrouvez les bulletins de services pour ce genre de moteur.

Troisièmement, suite à l’inspection, je vous recommande de laisser tourner le moteur plus longtemps qu’à l’habitude à différents régimes avant de vous envoler (10-15 minutes). Cela pour être certain que vos températures sont adéquates et que votre moteur tourne bien.

Quatrièmement, Avant même de prendre place dans le cockpit, je recommande à ceux qui projettent un décollage sur une piste en herbe de vérifier l’état de celle-ci en allant marcher dessus. En effet, à cause de la fonte des neiges, il pourrait avoir des accumulations d’eau ou de boue qui pourrait nuire à la circulation et à vos manoeuvres.

Finalement, n’oubliez pas de faire une bonne mise à jour de vos compétences de pilotage et de pratiquer vos procédures d’urgence avec un instructeur en ce début de saison.  Je pense que cet investissement, environ 200$ à 250$, pourrait vous sauver bien des problèmes.

Photo: Jean-Pierre Bonin

Je termine en vous disant qu’on ne doit pas prendre la sécurité à la légère.  Un bon pilote pense à lui et aux autres avant de s’envoler! Voici l’adresse de mon site internet si vous avez des questions www.ecoleavitas.ca

À propos de l’auteur :

Jean-François Blanchet a découvert sa passion pour l’aviation dès l’âge de 16 ans. À cette époque, il apprivoisait le ciel avec un pendulaire. En 1997, il a obtenu un permis de pilote et d’instructeur d’ultra-léger. Il compte aujourd’hui plus de 6000 heures de vol.

En 2001, il a fait ses cours de pilote professionnel et Multi IFR, ce qui l’a amené à travailler pour Air Saguenay (Grand Nord québécois) et Aéro Péninsule (Nouveau-Brunswick). Il a également piloté des Otter, Cessna, Beaver et Piper.

En 2003, il a ouvert son école d’ultra-léger Avitas à Saint-Lazare pour ensuite la déménager à l’aéroport de Lachute en 2006.