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La chaleur et les performances des aéronefs.

par Ciel Québécois

6 juin 2019

Les pilotes doivent se méfier lors des journées chaudes et humides. Photo: S. Schneider

Avec les petits monomoteurs, la circulation au sol l’été se fait souvent avec les portes entre ouverte pour laisser entrer l’air. Ouff pauvre instructeur!!! Aussi toute attente au seuil de piste devient interminable.  Néanmoins, malgré les inconvénients de la chaleur dans le cockpit, le vrai phénomène à surveiller est la réduction des performances de votre avion à cause de la chaleur.

En effet, en aviation, les pilotes savent que l’altitude et la température ambiante affectent les performances de leurs aéronefs donc par le fait même les distances de décollages et les performances de montées. Par exemple, un décollage par des températures froides nécessitera moins de distance de décollage pour l’aéronef qu’un autre qui décolle lors d’une journée de canicule.

http://www.youtube.com/watch?v=aWtdtuspnoM

En effet, l’air froid est beaucoup plus dense que l’air chaud.  Alors, imaginez un décollage dans un aéroport comme Montréal-Trudeau par une température hivernale de -40 degrés Celsius.  Dans de telles conditions, les aéronefs s’envoleront très rapidement, car nous avons ici de l’air très froid.  Imaginons maintenant une chaude journée d’été au même aéroport. Avec un thermomètre qui affiche un beau 30 degrés Celsius, tout aéronef aura inévitablement une distance de décollage beaucoup plus longue et une pente de montée beaucoup moins prononcée.

Pour nous, le danger peut se présenter lors d’un décollage d’une piste aussi courte que 2,500 pieds, à la masse maximum de décollage autorisée, que nous avons l’habitude de fréquenter l’hiver.

http://www.youtube.com/watch?v=n1rjIe6Qm-o

Est-ce que vous jetez souvent un coup d’oeil dans votre tableau des performances pour évaluer votre distance de décollage? Utilisez-vous toujours la fameuse roulette « Flight Computer » pour calculer votre altitude pression?