Dans ma famille, l’Aviation c’est un mode de vie! Photo: Isabelle Landry
J’ai eu la chance depuis ma tendre jeunesse d’être initié au monde de l’Aviation privée, et ce, depuis les années ’80. Aujourd’hui c’est moi qui initie mes deux filles, Anne-Sofie et Marie-Noëlle, à ce loisir hors du commun. Un déplacement en avion est chez nous un élément aussi « normal » que peut l’être une randonnée en voiture pour aller chercher une pinte de lait. Voici donc mes trucs pour concilier Aviation et famille. Photo: Jean-François Charette
Si vous vous arrêtez à y penser, il y a quand même un certain nombre de destinations que l’on pourrait considérer comme familiales, notamment :
L’idée, c’est de les habituer tranquillement, pas vite, en fixant des buts pour chacune des sorties, chacune des destinations.
Les passagers à bord peuvent parfois avoir le cœur fragile. Certains(es) sont malheureusement aux prises avec le « Mal des Transports ». Nausées, vomissements, maux d’oreilles sont autant de malaises qui peuvent venir gâcher le plaisir en famille. Il existe de nombreux trucs pour éviter ces désagréments, dont certaines médications comme le gravol. Néanmoins, pour ma part, le fait de faire participer la personne, de lui faire mettre les mains sur les commandes, va souvent être un remède efficace et leur changer les idées. Par ailleurs, si comme moi, vous êtes chanceux et que personne de votre famille n’a l’habitude d’être malade à bord, adoptez l’approche suivante qui vise à rendre le vol plus agréable:
Le pilotage d’aéronef est un loisir que l’on pourrait qualifier, sans trop exagérer, de très onéreux. Il est facile de se perdre dans l’excès. J’ai vu certaines personnes allées aussi loin dans leur dépendance au pilotage, que de se mettre pratiquement dans la rue et de tout abandonner. Rappelez-vous que c’est une drogue de voler… Alors, pour éviter la dépendance, il faut savoir se modérer, se raisonner. Au fil du temps, j’ai aussi été forcé de constater que quand il fait beau pour voler, il fait aussi beau pour faire du camping, du bateau, du vélo, de la moto, etc.
En famille, chacun et chacune a ses champs d’intérêt favoris. Si on veut que ça fonctionne, il faut mettre de l’eau dans son vin et faire des compromis. En tant que pilote, si on veut transmettre cette passion du vol, assurer une relève un jour et partager ce loisir en famille, il faut être patient et prendre soin de nos passagers pour rendre la chose agréable. À long terme, je vous le dis ça vaut la peine.
« Le site de référence pour tous les passionnés d'aviation et de simulateurs de vol au Québec et dans l'ensemble de la francophonie. »