par Ciel Québécois
Photo: S.Schneider Il est rare d’avoir l’occasion de comparer un appareil virtuel avec un appareil réel dans la catégorie des avions ultra-légers de type évolué. Récemment, Richard Saint-Georges, chroniqueur pour le magazine Aviation Québec, a justement fait l’essai en vol du Tecnam P2002 Sierra, un Ultra-léger italien.
Il est rare d’avoir l’occasion de comparer un appareil virtuel avec un appareil réel dans la catégorie des avions ultra-légers de type évolué. Récemment, Richard Saint-Georges, chroniqueur pour le magazine Aviation Québec, a justement fait l’essai en vol du Tecnam P2002 Sierra, un Ultra-léger italien. J’ai évidemment lu ce reportage avec grand intérêt. Au même moment, le magazine Micro Simulateur (Nº 201) nous apprenait que le l’éditeur australien AntsAirplanes venait de lancer une version virtuelle de l’appareil destiné à Flight Simulator X. Le concepteur, connu pour sa magnifique réalisation du biplan Toger Moth, avait semble-t-il développé une version très fidèle du Sierra. Il n’en fallait pas plus pour que j’en fasse l’essai. Dès le départ, il faut mentionner qu’il est possible de télécharger une version démo sur le site de l’éditeur au www.antsairplanes.com.
Il est intéressant d’avoir l’opportunité d’explorer brièvement un produit avant de procéder à son achat. Les autres développeurs devraient faire la même chose! Avec la version démo, J’ai rapidement constaté que le petit UL était très économique en ressources informatiques et qu’il fonctionnait avec fluidité sur mon simulateur de vol. La version démo a donc réussi à me séduire. J’ai procédé au téléchargement payant du produit pour environ 20$ CAN. Une fois installé sur ma clé USB, il n’a suffit qu’un « clic » pour que l’installateur automatique fasse son travail. Rien d’autre à faire.
Comme j’avais lu l’article de Richard Saint-Georges avec grande attention, je voulais savoir si les commentaires recueillis par le journaliste correspondaient avec la version virtuelle. Et bien, je n’ai pas été déçu par ce petit chef-d’œuvre de la simulation. Le graphisme est absolument impeccable. Le tableau de bord est très clair et tous les boutons sont fonctionnels. Il s’agit selon moi du meilleur UL conçu pour FSX jusqu’à maintenant. Aussi, le plaisir n’est pas que visuel, celui-ci est surtout lors du pilotage de l’avion. Lors de la prise en main, j’ai constaté rapidement la justesse du modèle de vol. Je suis moi-même pilote privé et j’ai piloté un ultra-léger pendant quelques années. Je confirme donc que l’éditeur a respecté les caractéristiques propres à ce type d’appareil. Par exemple, un fort lacet inverse au décollage et lors des changements de vitesse en vol, un taux de plané hors du commun, la simplicité du pilotage, etc.
Même le son du moteur Rotax 912 de 100 HP est parfait. Celui-ci change même lorsque l’on prend de l’altitude. Bref, selon ce que nous avons pu lire dans le reportage de Richard Saint-Georges, il semble que les caractéristiques de vol et les performances sont respectées à la lettre. Vitesse de décrochage, vitesse de croisière, etc. Vous économiserez donc 158,000$ US en devenant propriétaire d’une version virtuelle. Aussi, comme il est impossible de louer ce genre de machine, voici une bonne façon de vous donner une idée du pilotage d’un ultra-léger de type évolué moderne et rapide.
Un seul bémol lors de mon essai, le Sierra a semblé vicieux et difficile à récupérer lors des exercices de décrochage. Il avait tendance à entrer en vrille très facilement et en vrille à plat de surcroit. Ce comportement en vol nous a apparu comme exagéré. Peut-être s’agit-il d’un bogue provenant du logiciel? Dommage pour cette réalisation puisque le produit frise vraiment la perfection. Comme je n’ai jamais piloté le Sierra, faudrait demander à Richard Saint-Georges ou à un propriétaire de confirmer ce phénomène pour en avoir le cœur net! Pour vous faire une idée de la justesse de la réalisation, je vous invite à consulter l’article de Richard St-Georges dans le magazine Aviation Québec (Septembre-Octobre).
Disponible en dix livrés avec tous les effets graphiques, un cockpit virtuel très détaillé et finalement un petit GPS Garmin 295, cet ultra-léger virtuel est vraiment un « must ». Je le recommande fortement pour tous ceux qui veulent découvrir ou apprendre sur ce type d’appareil dans la réalité ou seulement dans le monde virtuel. Bon vol!
Ordinateur de test :
- Pentium 4 CPU
- Processeur Intel 3,6 GHz
- 3 Go de RAM
- Carte graphique Nvidia GeForce 6800 séries GPU
- Compatible Direct X 9.0 et Windows XP.