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La communication dans le ciel.

par Ciel Québécois

13 juillet 2016

Il faut avoir réussi un examen pour communiquer dans les airs.  Photo: S. Schneider

Saviez-vous que chaque postulant à une licence de pilote d’aéronef au Canada doit faire un examen pour obtenir un certificat restreint de radio téléphoniste?  Cela est obligatoire pour quiconque veut communiquer dans les airs comme pilote d’un aéronef.

Il s’agit en fait d’un test d’habilité pour savoir si l’apprenti-pilote est apte à utiliser une station radiotéléphonique dans un contexte de navigation aéronautique. Le titulaire d’un certificat restreint de radiotéléphoniste pourra par la suite utiliser la radio d’un n’importe quel aéronef. Tous les pilotes sont tenus de suivre cette formation. Il en va de leur sécurité et de celle de leurs passagers. Un examen mesurera donc leurs aptitudes à communiquer dans un contexte d’aviation. L’évaluation est fondée sur les aptitudes suivantes du candidat :

  • Régler les fréquences des installations à utiliser;
  • Faire preuve d’une connaissance pratique des dispositifs radio ou de l’avionique à bord de l’avion;
  • Savoir Utiliser la phraséologie recommandée;
  • Accuser réception des communications radio et des directives provenant de l’ATC et à s’y conformer;
  • Expliquer la bonne procédure à suivre en cas de panne des communications radio;
  • Démontrer une connaissance pratique des signaux lumineux de l’ATC;
  • Expliquer la bonne procédure pour obtenir une assistance radar et une autorisation de VFR spéciale;
  • Expliquer comment on peut obtenir des renseignements météorologiques d’une installation radio;
  • Expliquer comment faire un compte-rendu de position VFR claire et précise;
  • Expliquer comment utiliser les procédures de communication d’urgence appropriées.

Certains pays comme les États-Unis exigent maintenant une certification en anglais pour entrer dans leur espace aérien. Il s’agit d’un petit test d’habilité linguistique qui mesure le niveau de connaissance de l’anglais du pilote.

Ici au Canada, les communications se font en français ou en anglais  particulièrement au Québec. Notons, qu’ailleurs au Canada, le pilote d’un aéronef aura tout intérêt à communiquer en anglais pour se faire comprendre même si le bilinguisme est de rigueur. La langue anglaise demeure le langage universel pour les communications aériennes dans le monde entier.