Devenez un pompier du ciel virtuel!
par Ciel Québécois
Comme nous avons traité de la question des feux de forêt en long et en large toute la semaine sur cielquebecois.com, nous avons pensé fermer la boucle en vous indiquant comment devenir un pompier du ciel sur Flight Simulator à l’aide d’un club de pilotes virtuels de la région de Québec, Aérovirtuel (http://www.aerovirtuel.ca/ ), un groupe très actif qui offre ce genre de mission à ses membres. Comme nous avons traité de la question des feux de forêt en long et en large toute la semaine sur cielquebecois.com, nous avons pensé fermer la boucle en vous indiquant comment devenir un pompier du ciel sur Flight Simulator à l’aide d’un club de pilotes virtuels de la région de Québec, Aérovirtuel (http://www.aerovirtuel.ca/ ), un groupe très actif qui offre ce genre de mission à ses membres. Une escouade spéciale a même été créée il y plusieurs années pour ce genre de missions, soit le Groupe415!
Les protocoles d’intervention sont inspirés de ce qui se fait dans la réalité, de la procédure d’attaque initiale au feu de la SOPFEU aux ratissages aériens de Sérabec (le Groupe415 réalise aussi des missions de recherche-sauvetage et humanitaires). Ces protocoles peuvent être consultés sur le site du Groupe415 au http://www.jpfil.com/415/ .
Le Groupe utilise des appareils adaptés pour les missions-feu : CL-215 et CL-415 comme bombardiers d’eau; hélicoptères pour le transport dans la zone d’intervention; Twin Otter, amphibies ou hydravions, pour le transport entre un aéroport et la zone d’intervention; bi-moteur rapide pour aéropointage, etc. Tous ces appareils sont disponibles via le site d’Aérovirtuel ou du Groupe415.
La mission débute par la génération des scènes de feu pour implantation dans le simulateur de vol. Elles sont bâties quotidiennement à partir des plus récentes données de la SOPFEU. Grâce à cette programmation maison exclusive à Aérovirtuel, nous combattons les feux en temps réel!
Voici l’exemple de cette semaine. Le feu numéro 355 est situé sur une montagne, près d’une tour de transmission, le long de la rivière Saint-Maurice, un peu au sud de la Rivière-aux-Rats, près d’un site nommé Oldscamps. L’aéropointeur décolle le premier de CYQB pour aller repérer le feu et reconnaître le terrain. Il évalue les lacs les plus propices pour l’écopage et établi le circuit d’écopage/largage à utiliser.
Les premiers CL-415 arrivés sur les lieux évaluent les recommandations de l’aéropointeur et adoptent le circuit proposé. Le lac choisi pour écopage est le Mékinac. Un circuit s’établit entre le lac et le feu et le balai des écopages et largages s’amorce. L’aéropointeur volant à 3000’sol, il peut ainsi être à l’aise pour contrôler la circulation dans la zone d’intervention. Si un autre appareil entre dans la zone d’intervention, il le guide pour qu’il s’intègre au circuit des bombardiers ou pour qu’il se pose sans leur nuire.
Grâce aux logiciels de vol réseau, de communication vocale et de navigation aérienne, les pilotes peuvent vraiment s’immerger dans la sensation véritable d’intervenir sur les lieux d’un incendie de forêt. Certes il ne s’agit que d’un loisir, virtuel, mais qui permet sans équivoque d’apprécier encore plus le travail des des « vrais », ces pilotes de CL-415 dont les prouesses contribuent à protéger notre ressource forestière, nos équipements et bâtiments et, surtout, nos vies! Alors si le goût vous en dit de partager cette expérience, joignez-vous à Aérovirtuel Québec (http://www.aerovirtuel.ca/), et vous deviendrez aussi un pompier du ciel!
Un gros merci à Jean-Pierre Fillion et à Aérovirtuel Québec pour la collaboration à l’écriture de ce texte.