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Gyro-Jet propose un concept d’autogire futuriste.

par Ciel Québécois

6 octobre 2010

La présentation du projet Gyro-jet a attiré l’attention au dernier salon international de l’aéronautique de Farnborough en Angleterre. La société Gyro-jet http://gyro-jet.com/, formé en 2009, a annoncé qu’elle élabore la construction d’un autogire de nouvelle génération appelé le Scorpion. Le développement de l’appareil a commencé en 2004. Photo: Gyro-Jet La présentation du projet Gyro-jet a attiré l’attention au dernier salon international de l’aéronautique de Farnborough en Angleterre. La société Gyro-jet http://gyro-jet.com/ formé en 2009, a annoncé qu’elle élabore la construction d’un autogire de nouvelle génération appelé le Scorpion. Le développement de l’appareil a commencé en 2004. Le Scorpion est un autogire destiné aux clients qui souhaitent améliorer, développer et optimiser leurs activités de surveillance aérienne. La société britannique Gyro-jet présentait donc son concept au salon Farnborough. Il s’agit d’un autogire biplace pour le renseignement, la surveillance et la reconnaissance. Le Scorpion sera propulsé par un moteur Lycoming IO-580, le même moteur que les avions de la série Red Bull Air Race. Celui-ci est conçu pour voler à environ 150 kt à une altitude de 10.000 pieds. Le Scorpion ne peut pas voler en position stationnaire, il peut toutefois voler à très basse vitesse sans décrocher. L’appareil devrait avoir une autonomie d’environ quatre heures. Son mât rotor et ses pales repliables amovibles seront conçus pour lui permettre d’être rapidement transportable par air dans le fuselage d’un Lockheed Martin C-130 Hercules. Son train d’atterrissage tricycle inversé sera entièrement rétractable, permettant au Scorpion une plus grande performance tant en termes de rapidité et d’efficacité de carburant.

Voici en gros les avantages de cette approche:

  • Pas de transmission compliquée ou de la fatigue. En dépit d’être une plate-forme rotative l’autogire ne nécessite pas la transmission et des assemblages complexes comme pour les hélicoptères.
  • Il ne souffre pas de la vibration associée ou de la fatigue de la cellule.
  • Sa maintenance est réduite et les coûts d’exploitation sont minimes.
  • Enveloppe de vol lent surprenante sans décrochage favorisant les missions de surveillance.

James Robb, le directeur des ventes et marketings et un ancien de l’UK Army Air Corps (AAC), a déclaré que le Scorpion fait déjà l’objet d’essais en soufflerie. Les premiers essais en vol pourraient se faire quelque part dans le premier trimestre de 2011.