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Quand l’heure de la retraite a sonné.

par Ciel Québécois

4 mars 2010

Pas facile de quitter un métier qu’on a pratiqué avec passion et professionnalisme pendant 30 ans. Tous ceux qui passent par là vous le diront, si vous aimez ce que vous faites, cette étape est même difficile à traverser. Photo: Source internet

C’est peut-être le cas pour Chesley Sullenburger, le pilote d’US Arways qui a décidé d’amerrir sur le fleuve Hudson à New York l’an passé. Sully, comme plusieurs l’appellent, a annoncé sa retraite récemment. Celui-ci avait commencé à piloter en 1980 pour cette compagnie aérienne américaine. Il compte plus de 19 000 heures à son carnet de pilote. Suite à l’incident du 15 janvier 2009, il avait pris 9 mois de congé sabbatique avant de reprendre à nouveau les commandes d’un avion de ligne. Cette période de transition n’a pas été de tous repos pour lui, j’en sais quelque chose, puisqu’il a multiplié les entrevues et les conférences.

Pour ma part, je pilote toujours un Airbus 330 pour la compagnie Air Transat.  J’ai 57 ans et je compte aussi plus de 40 ans dans le métier (17 000 h de vol). Par conséquent, l’heure de la retraite approche aussi pour moi, mais n’est pas prévue avant quelques années.

La retraite à 65 ans est une étape obligée pour la majorité des pilotes de ligne qui travaillent pour une compagnie aérienne canadienne. En effet, ces règles sont établies par les autorités canadiennes responsables soit Transport Canada. Par ailleurs, certaines compagnies aériennes canadiennes et américaines ont, quant à eux, des règles internes qui stipulent que leurs pilotes doivent quitter pour la retraite à 60 ans.

Pensez-vous qu’un pilote qui possède un certificat médical valide devrait être obligé de quitter son travail à 60 ans?