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Rions un peu…

par Ciel Québécois

3 avril 2011

Cette histoire se passe sur un vol fictif à bord d’un avion de ligne quelque part dans le monde. Photo: S. Schneider Cette histoire se passe sur un vol fictif à bord d’un avion de ligne, et ce au départ d’un aéroport situé quelque part dans le monde. Les passagers d’un vol procèdent à l’embarquement, trouvent leurs places, et se préparent pour le décollage…Bientôt, deux hommes entrent dans l’avion, en uniforme de pilote. Ils portent des lunettes noires. L’un d’eux est accompagné d’un chien pour aveugle et l’autre tâte son chemin à l’aide d’une canne blanche. Ils avancent difficilement dans l’allée, entrent dans le poste de pilotage et referment la porte en la verrouillant derrière eux. Plusieurs passagers rient nerveusement et se regardent avec une stupéfaction allant d’un sentiment de surprise et de peur. Sceptque, certains cherchent les caméras cachées… Quelques instants plus tard, les portes sont refermées et les moteurs de l’avion démarrent normalement.  On procède alors au « Push back » et l’avion s’aligne difficilement sur la piste en faisant des zigzags… L’avion s’immobilise près au décollage….on pourrait entendre une mouche voler, personne n’osant prononcer un mot. C’est le silence total. L’inquiétude est au rendez-vous…Les moteurs commencent alors à se faire entendre, l’avion commence à accélérer lentement et prend de la vitesse graduellement… Il va de plus en plus vite et ne semble pas vouloir prendre l’air…

Les passagers regardent par les hublots et réalisent que l’avion se dirige tout droit vers le lac qui se trouve au bout de la piste. L’avion n’a toujours pas commencé son arrondi…et elle roule maintenant très très vite sur la piste…les moteurs sont à pleine puissance…

Plusieurs voyageurs réalisent alors qu’ils ne décolleront jamais et qu’ils vont probablement mourir dans un crash en bout de piste ou quelque part dans le lac. Des cris provenant des passagers apeurés envahissent alors la cabine de l’avion…C’est la panique! …Et juste à ce moment, l’avion décolle doucement et sans problème.

Les passagers se remettent alors de leurs émotions, rient, se sentant stupides d’avoir été roulés par cette mauvaise plaisanterie. Quelques minutes plus tard, alors que l’incident est oublié et que les agents de bord ont commencé à circuler. Dans le poste de pilotage, le commandant de bord tâte le tableau de bord, trouve le bouton du pilote automatique et le met en fonction. Il se tourne vers son copilote et lui dit :
– Tu sais ce qui me fait peur ?
– Non, répond l’autre.
– Un de ces jours, ils vont crier trop tard et on va tous mourir…