Skip to main content

Dossier spécial: le Maule MT-7-235 Super Rocket

par Ciel Québécois

27 juillet 2011

Histoire d’un avion coup de cœur. Photo: Jean-Pierre Bonin

Présentation du Maule MT-7-235

*Lorsque Monsieur Georges Laplante vend son Mooney Ovation 2 en 2008, son cœur flanche pour un Maule. Voici l’histoire de ce coup de cœur :

Il s’agit à l’époque du démonstrateur de Maule Air of Canada, C-FFSB, un M-4-180V, une version 2 places à train classique, motorisée par un moteur de 180hp. Georges volera cet avion jusqu’en septembre 2010. Il apprécie le caractère versatile et polyvalent du Maule M-4 par contre, volant presque tous les jours et par toutes sortes de conditions de vents, il n’aime pas le fait de devoir se soucier et d’être parfois limité par les vents de travers de Joliette. C’est donc pour cette raison qu’il décide à vendre le M-4 et s’orientent vers la version roue de nez des Maule, soit les modèles MT. Il débusque en Floride un Maule MT-7-235, lequel appareil est en fait celui qui est mis en vedette dans la présente chronique.

Super Rocket C-GFPG

L’avion de Georges est vraiment impeccable.  Même si sa construction remonte à l’année 2000, il est comme neuf.  Toujours entreposé à l’intérieur, il ne cumule qu’environ 385h de vol au total.  Il est 100% d’origine.  De plus, avec ses doubles GNS430 (https://buy.garmin.com/shop/shop.do?pID=301), tous deux couplés sur un autopilote S-Tech 30 , un avertisseur de cellules orageuses (« Stormscope ») et un avertisseur anticollision de trafic (« PCAS » http://www.zaon.aero/content/view/12/40/), ce n’est pas mêlant, il est littéralement équipé pour aller sur la lune.  Pas surprenant qu’on le surnomme le Super Rocket!

Au premier coup d’œil, je reconnais le Maule tel que je le connais normalement, c’est-à-dire :

  •  Avion relativement trapu, aux lignes sportives et agressives;
  • Un fuselage et une queue entoilés;
  • Des ailes entièrement métallisées;
  • Un grand nez pointu;
  • Une porte-cargo (du côté droit) qui fera l’envie de tous les amateurs de plein air;
  • Un tableau de bord de chaque côté vers les occupants;
  • Des jauges de carburant double fonctionnent avec les interrupteurs (boutons verts au tableau de bord) pour l’activation des pompes de transfert de carburant;
  • Les volets permettant une position négative;

Ce qui m’attire plus particulièrement par contre sur la version que me présente Georges c’est la configuration tricycle du train d’atterrissage.  Je remarque tout de suite les lames de ressort en aluminium très épaisses et d’allure robuste, qui remplacent les traditionnelles jambes à amortisseur oléopneumatique.  De plus, en me couchant au sol pour observer laportion inférieure du compartiment moteur, je comprends mieux comment l’avionneur s’y est pris pour modifier le support de moteur et venir y greffer une roue de nez qui ma foi, me semble une copie conforme de celle des traditionnels Piper (cousins de la fesse gauche des Maule quant à moi).

*Adaptation internet d’un texte qui sera publié dans le magazine La Brousse édition Juillet-Août 2011 avec l’autorisation de l’auteur, Jean-François Charette.

Galerie photos gracieuseté de Jean-Francois Charette:https://skydrive.live.com/?cid=666338f2f27401a8&sc=photos#cid=666338F2F27401A8&id=666338F2F27401A8%212586&sc=photos