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Du Comet au Boeing Dreamliner 787.

par Ciel Québécois

20 juillet 2010

L’aviation civile est aussi un secteur qui a beaucoup évolué depuis 60 ans. Photo: Boeing

Quelques années après la Deuxième Guerre mondiale, apparaissent dans le ciel de nouveaux avions passagers, aux lignes élégantes, au confort luxueux, propulsés par des turboréactés à des vitesses frôlant le mur du son.

Une nouvelle génération d’avions est née. Les uns après les autres, affichent différentes configurations intérieures et extérieures, transportent dans le ciel une nouvelle classe de passagers émerveillés par ce tout nouveau mode de transport, qui est presque deux fois plus rapides que les avions à hélices.

Photo: Bombardier

Le premier vol d’avion à réaction passager est effectué par un Comet, le 27 juillet 1949, cinq ans avant le Boeing 707. Il effectue le 22 janvier 1952 son premier vol commercial aux couleurs de la BOAC (British Obverseas Airways Corporation), en effectuant le trajet Londres-Johannesbourg. Un peu plus tard, le Comet relie Londres à New York le 4 octobre 1958, trois semaines avant le vol inaugural du Boeing 707 de la Pan Am. Photo: EAA

http://www.youtube.com/watch?v=d28zFvw8r8A&feature=related

Le Comet plus rapide que ses contemporains transporte dans la première année 30,000 passagers. Le dernier vol du Comet a lieu en 1997. Bien que le Comet est le premier avion commercial à turboréaction, il ne peut se remettre de son interruption de service commercial, causée par des problèmes de fatigue de la structure sur la version Comet 1, laissant le champ libre à Boeing avec son modèle 707, dont le premier prototype vole en 1954 et à Douglas avec son DC-8.

Ce coup du sort profite au constructeur russe, dont le Tupolev TU-104 est pendant une certaine période, le seul avion commercial à réaction en exploitation. Cependant, le Boeing 707 et le Douglas DC-8 disposent d’un meilleur rayon d’action et d’une cabine plus ergonomique. Le DC-8 des séries 61 et 63 est allongé à 187′ et sera le plus gros transporteur de passagers avec ses 259 et 261 sièges, 81 de plus que le Boeing 707. Photo:Tupolev

Les grands transporteurs veulent un avion aux plus grandes capacités d’atterrissages sur des pistes plus courtes. Boeing produit le 727 de même capacité de passagers que le 707, grâce à l’extension de ses volets et au déploiement des bords d’attaque, doublant presque deux fois sa portance. Le titre de revendiquer le plus grand nombre d’avions à réaction produits, 1832, lui est ravi par son petit frère, le Boeing 737, en 1990.

Robet McNamara Secrétaire à la Défense, sous John F.Kennedy et Lyndon Johnson, convoque les trois grands aviateurs américains pour les inviter à soumissionner sur un très gros avion CX-HLS (Cargo eXpérimental Heavy Logistic Systems) dans le but d’apporter une aide militaire au Vietnam. Lockheed est choisi, construira le C5A et General Electric les moteurs de 40,000lbs de poussée.

Boeing et Douglas perdent la compétition. Paradaxolement, les perdants vont devenir de grands gagnants. Boeing pour sa part lance le 747. Chez Douglas, les ingénieurs vont appliquer les technologies développées à la version passagers qui deviendra le DC-10. Lockheed ne produira que 269, L-1011, sous la contrainte d’une seule marque de moteurs et de l’absence d’une famille chez Lockheed. Photo: McDonnel-Douglass

Convair ne connaît qu’un succès mitigé avec ses 103 réactés 880 et 990 Coronado, de vocation mal définie, entre les moyens et longs courriers.Les excroissances arrondies sur le bord de fuite des ailes du Coronado permettaient d’augmenter sa vitesse, causant aussi des problèmes de stabilité et a failli entraîner Convair en faillite. Malgré tout, le Coronado était presque aussi rapide que le Boeing 747, atteignant Mach 91. Photo: Nasa

De l’autre côté de l’Atlantique, l’Angleterre produit 54-Vickers VC-10, 117-Trident et 139-BAC111. La France se limite à 242-Caravelle et arrête sa production à 11-Mercure. La Hollande pour sa part, fabrique 48-Fokker 70 et 283 Fokker 100.

Fin des années 60, la France et l’Angleterre s’unissent pour produire seize Concordes de ligne. Ce nombre infime, porteur de haute technologie, permet à Airbus de développer une famille d’avions qui en fera un féroce compétiteur à Boeing. Les chiffres de cette réussite sont éloquents, la série et le nombre d’avions commandés à Airbus sont les suivants: A300-561, Béluga-5, A310-255, A320-6500, A330-590, A340-486, A350-475, A380-202. Photo: Airbus

Du côté de l’Est (Ex-URSS) Russie, ce secteur de la planète a joué un rôle important dans le réseau de l’aviation civile, en produisant notamment le (Concordski) Tupolev-TU-144 supersonique, l’Antonov AN-225 étant encore à ce jour le plus gros avion du monde, 55-Antonov 124, 1340-Ilyoushine, 964-Tupolev et 184-Yakolev, l’on ne présente ici que le sommaire d’une longue liste d’avions fabriqués en petit nombre pour chaque modèle, par les avionneurs Russes.

Les Américains sont majoritairement les fournisseurs d’avions de la planète, aux jours de gloire de l’aviation civile en produisant: 556-Douglas DC-8, 1084-DC-9, 1340-MD80, 446-DC-10, 200 MD-11, 1012-Boeing 707, 1832-Boeing 727, 6800-Boeing 737, 1496-Boeing 747, 1048-Boeing 757, 1176-Boeing 767, 1000-Boeing 777 et le Boeing 787 ferme la marche avec 881 commandes. Le Boeing 737 est définitivement le plus grand succès commercial de l’histoire des avions de ligne à réaction avec plus de 6800 exemplaires vendus. Photo: Boeing

Boeing détient d’autres projets dans ses cartons, il projette autre chose que de changer les moteurs du Boeing 737, renforcer ses ailes, le caisson central et améliorer l’avionique, mais des informations rapportent plutôt, que le projet de Boeing consiste à développer de nouveau Boeing 737 et Boeing 777!